Thaïlande

Et au septième jour, Il se reposa … enfin à ce qu’il parait. En tous cas, la famille voulait faire un peu comme le grand Barbu histoire d’effacer un peu le décalage horaire et notre journée pleine d’émotions de la vieille. C’est dimanche après tout, même ici. Après un levé et déjeuner tardif, direction Chatuchak : the place to be le week end, enfin à ce qu’il parait aussi. Selon la légende tout Bangkok se retrouve là bas en fin de semaine, histoire de se perdre dans les millions de stands de ce marché qui croise gentiment les puces de Clignancourt et les souks de Marrakech. Comme il se doit, il y fait une chaleur à creuver et ce n’est pas le parc d’à coté qui nous offrira un quelconque répit. Si je commence méchamment à sentir le fennec, guettant les regards accusateurs autour de moi ; la petite, elle, tient bon et en redemande. Elle concocte une potion magique pour que son sac à dos magique lui aussi puisse accueillir colliers, bijoux, robes, pierres précieuses, bref tout ce qu’elle trouve dans ce marché géant. ...

Comme souvent dans les voyages, notre périple commence par une douzaine d’heures d’oiseau de fer, communément appelé “avion”. J’en profite d’ailleurs pour saluer Austrian, compagnie avec laquelle nous avons voyagé pour la première fois : rien d’extravagant mais tout est réuni pour passer un bon vol, sur court ou long courrier. Et non la leçon à 1200 n’est pas ici … il va falloir se fatiguer un peu plus les yeux à lire mon blabla :) ...

Dernière escapade thaïlandaise avant de rentrer à Paris. Nous bravons courageusement la pluie -et mon entorse- pour s’octroyer un voyage historique ; une visite de la ville d’Ayutthaya, ancienne capitale du royaume du Siam. Nous renouons ainsi avec la visite de temples en ruines et de sites inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO après notre découverte d’Angkor en début d’année. Les principaux sites sont situés là encore sur une île et sont tous regroupés sur quelques kilomètres carrés. Le terrain est très marécageux. Les principaux bâtiments semblent s’enfoncer dans le sol gorgé d’eau. Nous comprenons alors que ces temples sont en grand danger d’effondrement alors mêmes qu’ils ont résisté plusieurs centaines d’années aux guerres, aux hommes et à l’érosion. ...

Notre voyage touche à sa fin et il est toujours aussi difficile de décrire Bangkok en image, tant la ville est complexe et multi facettes. Aujourd’hui, jour de pluie version sud-est asiatique (comprendre que ca mouille sévère), nous décidons de glander un peu avant d’affronter le mauvais temps, mais pas pour longtemps… Paradoxalement, les jours de pluies sont plein de couleurs, là où on les imaginerait plus gris que les autres. L’eau sur les trottoirs donne un brillant particulier à la ville et dès que la pluie cesse les flaques sont autant de miroirs où la ville s’exprime à l’envers. La chasse aux reflets peut commencer et nous reparcourons des routes tant connues sous un nouvel angle. Si nous donnons l’impression de nous balader en regardant nos pieds, c’est pour mieux traquer les hauteurs dans les flaques d’eau, débusquer les couleurs dans les roues d’un taxi où les modèles d’un jour dans les parapluies. ...

Nouvel aperçu de Bangkok aujourd’hui par à une visite extensive du quartier du Stade national, du Siam (principalement des centres commerciaux gigantesques) et de Sukhumvit. La première chose que l’on constate est l’étendue de la ville, nous avons passé la journée à marcher et nous n’avons pu explorer que deux quartiers pourtant adjacents de la ville. La progression à pied est rendue difficile par la grande occupation des trottoirs, le nombre de personnes circulant et les innombrables passerelles installées pour éviter que le flot des piétons ne ralentisse le trafic des voitures, tuk-tuk et scooters. ...

Nous voila de retour à Bangkok après les nombreuses tempêtes tropicales qui ont frappé la Thaïlande ces quinze derniers jours. Dernière étape de notre petit périple asiatique. Nous connaissions déjà Bangkok mais la transition avec Singapour nous apparaît néanmoins un peu rude. Même si la ville est de taille semblable, l’organisation et la vie de ses habitants sont radicalement différentes. Dans le quartier en perpétuelle évolution de Sukhumvit, les grands hôtels et les centres commerciaux de luxes côtoient des tours de bureaux de moins de 5 ans, des immeubles en construction, autoroute et voies de garages. ...

Si nous avons décidé de tenir ce blog pendant les voyages, il y a de ça quelques années, ici même sur ange studio, c’est qu’il s’agit avant tout d’une démarche photographique. Quel que soit le pays, la question prédominante reste de déterminer comment cohabitent photo et voyage dans mon univers visuel. Chaque année, chaque voyage, apporte sa pierre à l’édifice, et cette fois ci c’est encore différent. Revenir sur des lieux qu’on a déjà visité, comme Chiang Mai, ou atterrir dans un coin où il n’y a pas grand chose à voir pour cause de tempête tropicale comme ici à Khao Lak, rendent les choses beaucoup plus simples au final. Passé l’émerveillement, départi de l’habitude (comme à Paris), il est plus aisé de retranscrire l’atmosphère d’un lieu ; et c’est ce que j’ai essayé de faire ces derniers jours. ...

A vouloir toujours aller plus loin, hors des sentiers battus et des hordes touristiques, c’est que parfois on atterrit un peu trop loin de la carte postale. Khao Lak, en cette période de mousson et de tempête tropical, admettons le, c’est un fail. Initialement notre choix s’était porté sur cette plage parce qu’elle figurait dans la liste des plus beaux sites du monde, classement dont la date était bien sûr post tsunami. Arrivé sur place le constat est un peu différent : les plages ont été totalement trustées par les resort qui se sont installés tout du long, et si les hôtels rivalisent coté confort, l’accès à la mer, lui, a été quelque peu … oublié. Il y a bien des feintes, comme toujours, mais cela requiert de sauter d’environ 1 mètre de haut ou de grimper sur des rochers. Avec la papatte de la Gerbille, c’est hors de question. ...

Dernier jour dans l’ancienne capitale du royaume de Lanna, avec une Gerbille toujours confinée au repos forcée. Il y a de nets progrès, mais il vaut mieux sacrifier quelques jours de vacances pour accélérer la guérison. La miss s’octroiera tout de même quelques sorties pour les repas, l’occasion de ramener une photo volée de ces touristes chinois qui passent leur temps collés à leur téléphone ou tablette (sans déconner, c’est assez affolant!). ...

Forcément avec une double entorse version balaise, la Gerbille gambade tout de suite moins. Repos forcé donc pour la miss et j’en profite pour me poser aussi entre deux poches de glace. Chiang Maï est fidèle à nos souvenirs : vieux centre ville qui baigne dans une agitation perpétuelle, accueil et restauration de très bonne qualité et vraiment bon marché (on dine pour environ 3 euros à emporter, et un resto sympa coute dans les 10/12 euros, le top chic 30 euros … à deux bien évidemment), la quiétude des temples côtoient les sonos des bars à rock ou à reggae, les écoliers les farangs imbibés. Seule nouveauté : le touriste chinois. Peu d’européens à cette époque de l’année, quelques américains perdus mais surtout des chinois et il est facile de les reconnaitre. Vissés à leur téléphone portable, ils se déplacent par petits groupes de 2/4 sans se parler. Les restos en sont plein, et le spectacle des gens qui mangent en face l’un de l’autre le nez dans le i-bidule est assez hallucinant. La réputation d’impolitesse n’est pas usurpé, les serveurs thaï - pourtant adorables - en sont tout stressés… Il parait même que le gouvernement chinois a publié un livret de bonnes manières (64 pages T_T) à destination des touristes chinois, histoire de redorer un peu son image :/ ...