Océanie

Cette nouvelle journée aux antipodes a commencé … … par une courte nuit. Cette fois ce n’est pas le coronastress ou les cauchemars infantiles - quoique … - mais l’organisation des prochains jours qui nous a occupé jusqu’à tard dans la nuit. Il faut dire aussi qu’on a trouvé chez les loueurs de voitures, une engeance pire que les sites de ventes de billets d’avion : cette espèce détestable qui te flanquent d’un +100€ tous les quarts d’heure, t’affiche un prix différent selon ton navigateur ou ta localisation VPN, et sans parler de la sélection de carrosses complètement aléatoire. Je n’évoque même pas la lecture des reviews, là c’est ouvrir un rabbit hole que même Alice ne trouvera pas la sortie cette fois, lapin blanc ou pas. Résultat à minuit, nous n’avions toujours pas de chariotte réservée et une addition qui affichait 1200€ là où nos estimations prévoyaient moins de 500, les yeux de lapin blanc en prime. ...

Pour le déjeuner, on est allé au café et j’ai mangé une pizzzzza. Elle était très bonne ! Après on est allé escalader une montagne. Dans la montagne il y avait des racines qui étaient plantées au sol. Après il y avait encore des montagnes à gravir. Maman et moi on s’est arrêtées pour regarder une abeille butiner les fleurs. Après quand on est arrivés en haut on voyait la ville et elle nous semblait touuute petite. ...

Après le stress des premiers jours et les milliers de kilomètres parcourus, il est temps de se poser un peu en ville et de profiter du climat de fin d’été à Wellington. La ville est encore très calme, les gens étant occupés à bosser pendant que nous pour une fois, glandons éhonteusement. Pause shopping : si nous n’avons toujours pas trouvé de sandales pour la mini princesse, la gerbille, elle, a failli faire son terrier dans tous les magasins néozélandais. Du centre ville au port il n’y aura qu’un pas pour rejoindre nos contacts locaux autour d’un café fish’n chips, ce qui est peu ou prou l’essentiel des repas de la mini nous depuis qu’on est arrivé. ...

D’abord on est allé dans un café, où à l’entrée y’avait des livres pour les enfants. C’était pour manger à midi. Après on est allé au musée et on a vu au tout début, une vidéo avec un homme et un kiwi. Il y a un oiseau qui s’appelle le kiwi, il ressemble à un kiwi et c’est un oiseau qui ne sait pas voler. On est allé dans un nid où dedans il y avait des œufs et quand on appuyait sur la pointe de l’œuf ca faisait le bruit de l’oiseau. On est allé voir des volcans. Après on est allé dans une maison, il y avait un écran devant ou y’avait un tremblement de terre parce qu’ici, en Nouvelle Zélande, il y a beaucoup de tremblements de terre. ...

Il faudrait trouver un nom à Wellington, genre la petite Toulouse de Nouvelle Zélande ou un truc du genre, tellement on a l’impression que les mots Pépouze et easy-peasy ont été inventés ici- ouais j’essaie de gagner des points avec la famiglia … ne me cassez pas mon coup siouplé… Etape n°1, changer nos billets d’avion pour annuler les deux derniers jours de notre expédition censés se clôturer à Singapour : on va se faire les 30 heures de voyage d’une seule traite mais c’est pas cher payé pour calmer les angoisses de papa ours #jassume. Etape n°2, se trouver un café à forte dose d’extra cool avec option poisson frais et IPA toute aussi fraiche. Etape n°3, enjoy! - #TaVuJSuisDansLaPub (ca marche aussi avec LE pub, mais c’est pas pareil). Next, lunettes de soleil au … nez pas au pied, et direction Te Papa. Et là, avec le titre de l’article, normalement vous avez Stromaé a fond dans les esgourdes. Sans Papaoutai ni s’empapaouter, direction donc le musée de la culture néo-zélandaise, c’est bien y’en a deux qui suivent… Et là c’est pas le drame, la petite princesse s’intéresse à tout, mais vraiment tout et longtemps, version encyclopédie Universalis en cinquante deux volumes. On oscille entre fierté parentale, enthousiasme partagé et un léger sentiment hérité des films de Tarantino quand ils affichent plus de 3h au générique. On en gardera la fierté et une bonne excuse pour se rafraichir le gosier à coup de pinte d’IPA, la pinte étant ici la plus petite unité de mesure de la bière, et profiter des joies de tout port qui se respecte - non pas les marins bourrés, mais le poisson frais … A suivre! #bisous #coeursAvecLesDoigts #OnaBuOnVousDit. ...

Après un début de vacances tendu et un vol où nous n’avons pas vraiment pris de repos, nous nous retrouvons à Auckland, avec 2h30 de correspondance. Durant ce temps nous avons passé l’immigration (YES !), récupéré tous les bagages sans problème (OUF!), avant de passer le contrôle de sécurité biologique (avez-vous un saucisson, du fromage ? - en français dans le texte), de suivre une ligne verte de plus de 1 km entre le terminal international et domestique, de re-enregistrer les bagages (RE-OUF), de passer la sûreté puis de prendre un petit remontant liquide (Non non sans alcool) et zou c’est reparti pour une heure de vol jusqu’au Graal à Wellington. YEAH YEAH YEAH!. ...

Nous repartons de notre cabane sur la plage pour aller passer deux jours dans la plus grande ville de Nouvelle-Zélande. En effet, cela fait plus de deux semaines que nous passons de montagnes en lacs en traversant des villes ressemblant tout au plus à des villages. Queenstown était déjà un peu plus grande mais clairement le retour à Auckland est un choc. Nous arrivons en fin de matinée directement dans le quartier commerçant et d’affaires. Nous sommes justes submergés par tant d’activité et de sollicitations après tant de journées presque seuls (en dehors de la nuée chinoise) dans des grands espaces. ...

Lors de nos précédents voyages, nous nous réservions toujours quelques jours sur une île, loin de tout : typiquement une cahute posée dans la forêt à une centaine de mètres de la plage et d’un riz frit. Le seul plan : un grand rien. C’est ce que nous sommes venus trouver pendant deux jours à Waipu (ou ce qui aurait du être deux jours: TL;DR: Thrifty c’est une agence de merde pour louer une caisse, je vais vous pourrir comme jamais…). Environ à deux heures de route d’Auckland où nous terminerons notre séjour, c’est un peu la côte Atlantique qui aurait rencontré la comté (non les gens ne sont pas nains avec du poil au pied, mais c’est tout vert par ici…). Il n’y a qu’un café dans les environs, la superette est à 8km et ça fait un bien fou. ...

La plupart des touristes visitant l’île Sud de la Nouvelle-Zélande atterrissent à Queenstown, passent quelques jours à se remettre du décalage horaire et/ou climatique tout en prévoyant le reste de leur séjour. Nous, on a juste fait tout l’inverse. On finit donc notre tournée sudiste par la fort grande et jolie Queenstown (surtout en comparaison de Te Anau ou de Wanaka). C’est une station estivale avec son lac et ses Remarquables (oui c’est leur nom) montagnes mais c’est également une station hivernale réputée pour les sports d’hiver. L’ambiance qui s’en dégage relève à la fois d’une ville de backpackers à la recherche de sensations fortes, d’étudiants en spring break plus ou moins continue et de camp de base touristique en particulier pour les 15000 chinois qui sont en visite sur la région. ...

A parcourir les routes de la Nouvelle Zélande, il arrive parfois qu’on se demande si l’on ne va pas se lasser de voir des lacs et des montagnes. SPOIL : non, on ne s’en lasse pas :) Les Néo Zélandais ont bien compris la richesse de leurs îles et de leurs paysages. Ils en font une exploitation en harmonie avec l’environnement et ultra respectueuse, ce qui est largement facilité par la faible densité population. Cette faible présence humaine alimente le coté majestueux des lieux et le sentiment d’immensité. ...