Nouvelle Zélande

Ca y est ! J’ai réussi !!! Enfin ! Youpiiiiiiiiiiiiiii Ce que vous venez de lire est le cri de la Gerbille qui a enfin pu amener toute sa petite tribu dans un des endroits qui l’a le plus marqué. Il aura fallu trois voyages en famille avant de pourvoir revoir à Abel Tasman. Il y a 12 ans je suivais aveuglément un collègue dans ses pérégrinations sur l’île Sud après une réunion pro à Wellington et je découvrais le Parc National Abel Tasman au lever du soleil. J’en reste frappée par la beauté de l’endroit et je me fracturais la rétine toutes les 15 minutes de marche. ...

Aujourd’hui le grand truc de ouf de la journée c’est que papa va sauter en parachute pour la deuxième fois. Donc on a mangé et on va directement à l’aérodrome. Une fois qu’on y est il faut attendre le tour de papa, donc pour s’occuper j’ai construit des tours avec maman. Quand c’est finalement son tour l’avion arrive, ils montent dans l’avion et puis l’avion part et là on attend de le voir descendre. On attend encore et puis on voit beaucoup de mouettes et une ou deux fois on a cru que c’était l’avion mais c’était juste la mouette. Quand on a finalement trouvé l’avion il y avait plein de personnes qui sautaient en même temps donc on prenait des photos de tout le monde espérant qu’on en ait une bonne de papa. ...

Il y a 9 ans, je sautais pour la première fois en parachute à Wanaka, alors forcément de retour en Nouvelle Zélande et près d’un des plus beaux spots de saut, je ne resiste pas à me faire une nouvelle virée en chute libre à 200 km/h. Sur place, on downgrade le 16,500ft initialement réservé pour un 13,000ft : j’ai une fin de rhume et ça peut faire la différence. L’équipe est au top, tout est extrêment facile, les gens plein d’enthousiasme, les conditions idéales. Aucun stress, des fat boys pour patienter en rigolant, c’en est presque énervant tellement c’est simple : heureusement que je deviens plus Canadien que Parisien, sinon je serais en déficit de ralerie. ...

Aujourd’hui on part de Wellington pour aller à Nelson mais pour ça il faut déjà prendre un tout petit avion pour aller sur l’île sud. Donc ce matin on va manger et on prend un taxi qui nous emmène jusqu’à l’aéroport. On passe la sécurité tout et tout et on se retrouve dans une salle d’attente ou on peut voir un avion du même type que celui qu’on va prendre : il est minuscule. Mais vraiment il devait il y avoir douze places maximum. On décolle et il y a une vue à se fracturer la rétine, magnifique ! ...

Il est temps de quitter Wellington pour rejoindre le Nord de l’ile Sud, à bord d’un Cessna 208 Caravan direction Blenheim. Oui, on parle bien d’un petit coucou à hélices à douze places qui va relier les deux îles. Autant vous dire qu’avec la Gerbille, on était très tentés de faire des aller retour vers Wellington uniquement pour profiter de la ballade dans les airs. Pour beaucoup l’aviation ce sont de grands aéroports, beaucoup d’emmerdes et tout ce que t’en retiens c’est que t’as le fiac vissé dans un fauteuil inconfortable occupé à dompter le système de divertissement sans renverser la gamelle en plastoque de ton plateau repas. Alors quand pour une fois on peut revenir aux basiques de l’aéro, les yeux rivés sur le paysage, on en profite de fou. ...

Le matin à Wellington on file en funiculaire visiter le grand zardin botanique du coin résultat on est comme une poule devant un couteau devant des gros gros arbres que l’on trouve qu’ici dans le monde. Après on tombe sur une jolie ruche alias aire de jeu. Je me suis fait une bonne séance de tyrolienne / balançoire / tourniquet / toboggans. On repart aller voir des zolis plantes, il n’y a pas à dire le gars qui a organisé les roses doit se détendre du slip : elles était bien carrées, bien organisées. ...

Deuxième journée à Wellington qui commence très bien, surtout si je considère que ma valise a réussi à arriver dans la même ville que nous et ainsi que je suis fort heureuse de disposer de culottes mais aussi d’autres vêtements propres :) Aujourd’hui nous avions le choix de suivre tant de touristes dans les fameuses Weta Cave, studios d’effets spéciaux fort connus en Terre du Milieu et ainsi de rencontrer trolls et hobbits. L’alternative était de plus simplement de prendre de la hauteur. Sans surprise la famille a choisi l’alternative et nous avons grimpé dans les faubourgs du centre de Welly par un funiculaire centenaire puis nous avons profité d’une longue balade à travers le jardin botanique pour se retrouver de nouveau au centre-ville. ...

Wellington jour 1; au programme: shopping, Te Papa, déjeuner, coiffeur et puis il faut manger quand même. C’était plus ou moins journée shopping: on redécouvre la ville 5 ans plus tard et puis il faut pas exagérer quand on n’a pas son bagage on va s’acheter des vêtements. On est aussi passé pour voir si il y avait une nouvelle valise pour moi et on a trouvé une chemise. On est allé dans d’autres magasins, je vous passe les détails un petit pipi à l’hôtel et on décolle pour le Te Papa alias Ze truc de la mort qui tue de ouf de toute la ville chaque passage à Wellington veut dire y aller et cette fois n’est pas une exception. Il y a trois niveaux : la nature passée et présente, l’histoire de la Nouvelle - Zélande et enfin les maoris. ...

Ça y est c’est le dernier jour d’ école avant le grand voyage,ou pas. Certains diront ah ouhais la chance nous il pleut, d’autres diront SNOOOOOOW DAAAYY ! Et puis il y a moi : oh bah non je vais rater mes évaluations ç’est dommage ! Le soir une petite douche et c’est parti avec un rhum(e) bien malvenu. On arrive à l’aéroport, il y a une queue de malade, bon ok on va passer par la borne et puis ça ira. Non. Raté, la borne n’a plus d’encre aha. On finit par arriver dans l’avion: il était pourri au possible et puis comme si ça suffisait pas pourquoi pas une petite nausée hein. On arrive à l’aéroport de Vancouver et puis notre vol est retardé d’une heure ; j’en profite pour dormir. On prend l’avion pour Auckland : et si on se faisait 14 h d’avion encore ! ...

De toutes les destinations, il a fallu que ce soit la plus lointaine dont la Gerbille est tombée amoureuse. Et il aura fallu aussi que malgré ma tête de cochon lézard, je la suive dans son délire et kiffe totalement ce pays. Vous l’aurez compris, nous voila de retour en Nouvelle Zélande et cette première journée tient toutes ses promesses. On va pas se mentir, c’est f*cking loin. Et c’est sans compter toutes les embuches (j’ai cherché longtemps un mot poli…) qu’on a accumulé avant d’enfin souffler une bière à la pogne. Faut dire qu’on a laché Montréal juste après la tempête du siècle, 76cm de neige au compteur, pas vu ça depuis 150 ans, les médias Francais en PLS. Allez … j’ai pas envie de faire trois paragraphes sur les impondérables, ces fameux envahisseurs qui ont pris du poids, alors je vous la fais version flash 24h chrono, inspiration grand bleu Jacques Mayol c’est parti ! ...