Oui.
Oui on a finalement retrouvé notre valise. Comment ça vous vous en fichez ? Ok, mais quand même, il est important de noter que le ratio état de propreté sur moral suit une fonction affine et que, par conséquence subjective, on profite beaucoup mieux de la ville avec un caleçon propre.
C’est donc avec peu de sommeil (l’ours ronfle toujours et il a maintenant un pote shetland qui joue des claquettes à 5h du mat), mais avec beaucoup de bonne humeur que nous repartons explorer le French Quarter en ce dernier dimanche de festival. La Nouvelle Orléans c’est tout ce qu’on avait aimé à Cuba, sans tout ce qu’on a détesté à Cuba. C’est chaud comme un cuivre bien travaillé, un peu moite pareil d’ailleurs, c’est vivant, c’est bruyant sans être agressif, c’est caché et ouvert, et c’est plein de couleurs. On a le curseur saturation qui explose, c’est vert, c’est jaune, rouge arc en ciel et plein de paillettes.
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