Amérique Du Sud

Et oui c’est la fin … la fin de ce voyage … Oh non diront certains… oh oui diront les jaloux Hier pas de blog, c’était journée de voyage pour aller à la ville. Mais avant de partir de la côté Caraïbes nous sommes allés se rincer l’œil une dernière fois. La famille s’est levée aux aurores, enfin s’est faite levée par les singes hurleurs et autres bestioles puis à tout bien rangé et est parti se faire un dernier parc national avant de prendre la route. Sur le front du mammifère, on a réussi à voir des singes et un écureuil, et des petits paquets de touristes ralentis le nez en l’air, mais ils ne comptent pas dans la catégorie “paresseux”. Il faudra donc qu’on revienne pour en voir… Comment ça c’est une belle excuse foireuse ? Oui un peu mais on a bien aimé la côté Caraïbes. ...

On avait prévenu que nous allions ralentir et nous poser un peu parce que, quand même, ce sont aussi nos vacances. Après un vote digne d’une dictature, 100% des présents ont voté pour une journée de RIEN, NADA même aller à la plage était au-delà de notre motivation. Bon pour expliquer, Pura Vida… vous voyez… et bien le dimanche tout le monde va exprimer sa Pura Vida dans les parcs, autours des lacs et surtout près de la mer, les activités sont fermées, donc les touristes ont deux choix: la messe ou la plage. Ainsi l’idée de se coller sur une plage avec de violentes vagues entre le barbecue sur fond de reggae et la famille écrevisses prenant des selfies ne nous a pas tenté. Donc journée à ne rien faire à part profiter de notre bout de jungle et de bons barbecues des familles. Pura Vida en somme. ...

Toujours un peu plus loin : c’est le leitmotiv qui nous guide souvent dans nos voyages. Cette fois encore, on va pousser un peu loin avec Maurice et on repart sur les routes du Costa Rica en direction de la côte caraïbéenne, vers Cahuita. Cette fois pas de proctologie bovine sur la route mais une deux fois deux voies (égal quatre) avec obstacles, passages piétons (oui oui), voies d’insertions à gauche (y compris pour les petites voitures jaunes) et autres joyeusetés pour amateurs. ...

Troisième volet du voyage, direction La Fortuna de l’autre coté du Lac Arénal, au pied du volcan du même nom. Comme souvent depuis notre départ, c’est le genre de trajet que tu penses faire en 3h pour finalement se retrouver bloqué derrière le cul de vaches à quatre roues activant ainsi le mode slow motion sur notre Renault TrucEnEos -(c’est Français madame !). Ah c’est sûr qu’à 30km/h on a une certaine autonomie niveau gasolina ! ...

Quand tu fermes les yeux et qu’on te dit d’une voix suave “Cosstttaaa Ricccaaa”, tu penses à quoi ? Si tu as répondu une jungle luxuriante, des Gauchos à cheval et des cascades d’eau claire tombant dans un soleil tropical, t’as tout bon et c’est exactement notre programme du jour. Bon si t’as répondu des caisses des années 60 et Césaria Evora, tu t’es trompé de crèmerie. Tout ça commencera par un réveil en fanfare où le tambour ressemble plutôt à celui d’une machine à laver géante dans laquelle on se serait dit qu’on irait dormir. Genre on serait des hamsters et la lavandi.er.e inclusif.ve du coin se tape un trip essorage. Faut dire que notre habitación à Monteverde est hyper moderne. Tellement moderne qu’elle est pas finie en fait : si tout parait nickel à première vue, tout est en réalité fait complètement à l’arrache : des jours de 2cm entre les pans de la porte aux évacuations qui tombent directement au pied de la maison. On s’en fouterait royalement si on n’essuyait pas des vents de 60 km/h qui font trembler, vibrer, remuer en passant par tout le dictionnaire des synonymes, la maisonnée. Forcément quand les gars du coin décident qu’il est temps de scier la route, parce que pourquoi pas hein … on passe au mode essorage séchage rapide. Bref, on est levé tôt. ...

Aujourd’hui grasse matinée… au moins jusqu’à 8h30 du matin… et ce n’est pas le bruit du vent déchainé dans les nombreux arbres, le soleil qui se lève à 5h20 ou le chien du voisin qui se prend pour un coq qui va nous en empêcher ! Vous devez vous demander mais pourquoi se lever aussi tôt en vacances… plusieurs raisons : sur la côte Pacifique il fait méga chaud dans la journée donc on se lève tôt pour profiter un peu de la fraîcheur relative, et puis la nuit noire tombe à 18h. Mais la seconde et vraie raison est liée au facteur GO, gerbille organisationnelle, qui est parfois sujette à une peur panique de louper le « super giga truc du coin que tu peux faire que là dans le monde entier ». Donc ok, j’ai un peu abusé sur la concentration d’activités et pour une fois le plan c’était de ne pas avoir de plan précis avant le ti-dej. ...

Il est temps de quitter la côte pacifique, non pour les bords du Nil mais pour Monteverde, la haut dans la montagnnnneeeuuh - vous pouvez chanter, on sait que vous en avez envie. Mais avant de s’aventurer dans la forêt-nuage on va se faire un petit stop vers un business familial dans la réserve de Palo Verde, sans Paolo Conte, mais avec tout le reste de la famille : le paternel qui s’occupait des terres s’est dit que c’était ballot de ne pas promener les touristes dans la réserve à crocos et de fil en aiguille il a mis toute la famille au turbin autour d’un beau projet. ...

Aujourd’hui on change… moins de voiture, on visite les plages à vingt minutes de notre point de chute dans la région. Moins de camions, moins de circulation mais cela reste folklorique entre le troupeau de vaches qui traverse hors passage piéton (nan mais sans dec, où est le savoir vivre des bovins de nos jours…) et le trajet sur piste qui permet enfin à notre voiture de loc de passer en mode camouflage poussière (ca change du camouflage neige de la Venza…). ...

Tiens si on se faisait encore un peu de route hein, c’est vrai qu’hier on n’avait pas assez compté les grains de sables sur les plaques d’immatriculation du mec de devant. Direction Playa jesaisplusquoi dans un gros complexe hôtelier de luxe : le genre de resort all inclusive où les bracelets gold font la nique aux bracelets rouges #tavu #tumavu #tacuitsurlepif. Si nos déambulations nous trainent là bas ce n’est pas pour changer d’hébergement ou de façon de voyager, mais pour se la jouer un peu safe quand on fait faire un baptême de plongée à mininous. Pas encore l’âge de plonger en mer, mais c’est le bon moment pour une initiation qui se passera le mieux du monde. Le Costa Rica nous émerveille encore par la gentillesse, la bienveillance et l’ouverture d’esprit qui règne en maitre ici. Brace yourself, je vais le répéter souvent ça … ...

Tuc tuc tuc, tuc tuc tuc tuc ! N’appelez pas les secours tout de suite, je ne suis pas en train de faire un AVC, ni une prière au dieu du gâteau apéritif. C’est juste qu’au moment d’écrire ces lignes une bestiole non identifiée, probablement un Piaf ou un singe s’est mis à faire ce bruit aussi incongru que pratique pour une introduction. Faut dire que cette fois on a opté pour une destination qui abrite 5% de la biodiversité mondiale : ze Costa Rica ladys and gentleman ! Chico & chicas ! Tikos et tikas et pas tik tok ça passe. On s’attend donc à un concerto en singe hurleur mineur et … à vérifier nos pompes avant de partir en vadrouille au cas où famille scorpion ait décidé d’y élire domicile. ...