Journée de transit aujourd’hui, donc par construction qui n’existe pas. On est comme ça : depuis qu’on voyage avec une enfant, on a décidé que les journées de voyage n’étaient pas prises en compte dans notre planning de touriste surbooké. On en a quelques unes des règles comme ça, aka héritées de notre volonté de toujours voyager avec mininous : toujours deux nuits minimum tu prendras, toujours un rouleau d’essuie-tout dans la voiture tu auras, la pharmacie tu prévoiras, de la bière pour papa… ...

Aujourd’hui nous sommes en mode activiste. Nous laissons de côté notre mode de transport de citadin, non pas le métro mauvaise langue… la marche, pour nous adapter au mode de transport local par excellence… la voiture. Augmentant ainsi notre rayon d’action, nous n’y tenons plus et repartons pour le sud. Au programme un nouveau site géothermique… ah non la famille a mis son veto à force de dormir à Rotorua dans l’odeur omniprésente de souffre. Donc plan B, nous nous arrêtons aux Huka Falls. Les pieds nous démangent, nous voulons remonter la rivière pour une balade de quelques km mais non ce ne sera pas possible. Le ventre crie famine. Nous trempons juste les mains dans l’eau bleu glacée et on repart pour Taupo pour trouver des vélos. ...

On est allé louer des vélos et le notre y’avait papa devant et moi je pédalais derrière. A un moment on a vu des cygnes noirs. Les cygnes avaient un long cou et y’en a un qui est sorti de l’eau, j’ai vu ses pattes palmées. Après on a pris le goûter. Il y avait un bébé cygne qui s’approchait des canetons. Un peu plus loin papa et moi on est allé voir un autre groupe de canards, et moi j’ai vu des canetons. ...

Petite nuit à Rotorua. Je ne sais pas si cela est dû au fait d’avoir quitté notre magnifique appartement de Wellington, aux odeurs sulfureuses ou aux murs de notre maison de carton #pirouettecacahouete mais on a pu vivre une vraie nuit de communion avec nos voisins. En bons parisiens, nous avons l’habitude des bruits de fêtes, ou des voisins qui nous “marchent sur la tête” mais l’ambiance de l’habitat autochtone est plutôt proche de ce que nous connaissons en camping à partager les interjections des voisins, les cris chelous des oiseaux inconnus et plus si affinités. Ainsi, au 12ème sursaut façon chien de prairie c’était l’heure de se lever. ...

On est allé dans une boutique dans un village Maori, où il y avait des colliers, mais pas n’importe quels colliers. Moi j’en ai pris un en os, et il était en forme de mélange de coeur de Tefiti et de l’hameçon de Maoi. Ici, en Nouvelle Zélande, la légende de Maoi c’était que : Maoi depuis son canoé qui était l’ile du Sud, avec son hameçon, a péché l’ile du Nord. ...

Tiens si on allait voir des trous qui fument ? J’avoue : à la proposition, ça m’a surtout évoqué une désastreuse expérience de visite d’une tourbière, une vielle histoire, pas de polar mais lors d’une errance d’une ancienne vie … une tourbière n’étant rien de plus qu’un trou boueux, qui, disons le franchement, pue. Retour arrière, nettoyage de AirBnB - nous ne sommes pas des gougnafiers, +1 en vocabulaire pour mininou -, tout petit n’avion que c’est trop mignon le bi moteur et boum arrivée dans un … bungalow - on va appeler ça comme ça - au cœur de Rotorua. Définitivement on a quitté la grande ville : on dirait qu’on l’a étalé au couteau à beurre celle là, un peu comme quand t’es obligé de racler le fond du pot de confiture et que si, tu vas la faire la tartine didiou! ...

On est allé prendre une glace et ma glace elle était au chocolat et à la vanille. On est allé visiter un jardin où on voyait de l’eau et dans l’eau on voyait de la fumée. Voici la légende du monstre qui vit dans ce lac qui fait des fumées : il était une fois une tres jolie femme, qui allait se baigner dans le lac tous les jours. Un jour, l’eau était froide et dans ce lac il y avait un monstre. On ne sait pas si la jolie femme a été effrayée par le monstre ou si le montre l’a attrapé et emmené au fond de l’eau. Pour punir le monstre les Dieux ont fait bouillir le lac. Et il boue encore aujourd’hui. ...

Cette nouvelle journée aux antipodes a commencé … … par une courte nuit. Cette fois ce n’est pas le coronastress ou les cauchemars infantiles - quoique … - mais l’organisation des prochains jours qui nous a occupé jusqu’à tard dans la nuit. Il faut dire aussi qu’on a trouvé chez les loueurs de voitures, une engeance pire que les sites de ventes de billets d’avion : cette espèce détestable qui te flanquent d’un +100€ tous les quarts d’heure, t’affiche un prix différent selon ton navigateur ou ta localisation VPN, et sans parler de la sélection de carrosses complètement aléatoire. Je n’évoque même pas la lecture des reviews, là c’est ouvrir un rabbit hole que même Alice ne trouvera pas la sortie cette fois, lapin blanc ou pas. Résultat à minuit, nous n’avions toujours pas de chariotte réservée et une addition qui affichait 1200€ là où nos estimations prévoyaient moins de 500, les yeux de lapin blanc en prime. ...

Pour le déjeuner, on est allé au café et j’ai mangé une pizzzzza. Elle était très bonne ! Après on est allé escalader une montagne. Dans la montagne il y avait des racines qui étaient plantées au sol. Après il y avait encore des montagnes à gravir. Maman et moi on s’est arrêtées pour regarder une abeille butiner les fleurs. Après quand on est arrivés en haut on voyait la ville et elle nous semblait touuute petite. ...

Après le stress des premiers jours et les milliers de kilomètres parcourus, il est temps de se poser un peu en ville et de profiter du climat de fin d’été à Wellington. La ville est encore très calme, les gens étant occupés à bosser pendant que nous pour une fois, glandons éhonteusement. Pause shopping : si nous n’avons toujours pas trouvé de sandales pour la mini princesse, la gerbille, elle, a failli faire son terrier dans tous les magasins néozélandais. Du centre ville au port il n’y aura qu’un pas pour rejoindre nos contacts locaux autour d’un café fish’n chips, ce qui est peu ou prou l’essentiel des repas de la mini nous depuis qu’on est arrivé. ...