Tuc tuc tuc, tuc tuc tuc tuc ! N’appelez pas les secours tout de suite, je ne suis pas en train de faire un AVC, ni une prière au dieu du gâteau apéritif. C’est juste qu’au moment d’écrire ces lignes une bestiole non identifiée, probablement un Piaf ou un singe s’est mis à faire ce bruit aussi incongru que pratique pour une introduction. Faut dire que cette fois on a opté pour une destination qui abrite 5% de la biodiversité mondiale : ze Costa Rica ladys and gentleman ! Chico & chicas ! Tikos et tikas et pas tik tok ça passe. On s’attend donc à un concerto en singe hurleur mineur et … à vérifier nos pompes avant de partir en vadrouille au cas où famille scorpion ait décidé d’y élire domicile. ...

4 ème jour à New Orleans et c’est déjà presque la fin de notre séjour à la Big Easy. Nous avions au choix pour aujourd’hui la visite du musée national de la seconde guerre mondiale, (qui est très bien paraît-il), un tour dans le bayou pour nourrir la faune locale (au mieux les moustiques au pire les alligators) ou un tour en bateau à roue à aubes sur le Mississipi… ...

Captaiiiinnnn Obviouuuussss …. tatadin … Bah vous savez quoi, une fois le French Quarter Festival fini, c’est tout de suite beaucoup plus calme. C’était un communiqué de ….Captaiiiinnnn Obviouuuussss …. tatadin … Ouais, bon fallait bien le préciser tellement notre virée d’aujourd’hui contraste avec la Nouvelle Orléans du weekend. Les rues sont désertées, laissant place à la valse des manutentionnaires qui démontent telles des fourmis aux gros bras très bien rodés les scènes et autres stands abandonnés des festivaliers. On croise encore de ci de là des musiciens qui réintègrent leurs pénates, bout de trottoirs et cafés, sans que la ville ne porte de stigmates des festivités. La mécanique est bien huilée. ...

Oui. Oui on a finalement retrouvé notre valise. Comment ça vous vous en fichez ? Ok, mais quand même, il est important de noter que le ratio état de propreté sur moral suit une fonction affine et que, par conséquence subjective, on profite beaucoup mieux de la ville avec un caleçon propre. C’est donc avec peu de sommeil (l’ours ronfle toujours et il a maintenant un pote shetland qui joue des claquettes à 5h du mat), mais avec beaucoup de bonne humeur que nous repartons explorer le French Quarter en ce dernier dimanche de festival. La Nouvelle Orléans c’est tout ce qu’on avait aimé à Cuba, sans tout ce qu’on a détesté à Cuba. C’est chaud comme un cuivre bien travaillé, un peu moite pareil d’ailleurs, c’est vivant, c’est bruyant sans être agressif, c’est caché et ouvert, et c’est plein de couleurs. On a le curseur saturation qui explose, c’est vert, c’est jaune, rouge arc en ciel et plein de paillettes. ...

Ca y’est, on est maintenant installés au Canada et pour nous expatriation rime avec exploration (alors, la rime riche là ?), en particulier des continents américains. Parmi notre longue liste de destinations, la Nouvelle Orleans figurait en tête, le genre de ville qu’on aimerait beaucoup y’aller mais qu’on n’y arrive jamais (spoiler alert: juste au dessus du Costa Rica dans la liste). Du coup, hop on se fait un week end prolongé à la Nouvelle Orleans, 4 jours sur place et c’est parti pour du choc culturel vendu en gros. Alors j’adorerais écrire que reprendre les voyages c’est troooooop bien avec pleins de oooo, que c’était l’extase de remettre les pieds sur la passerelle, que de voler sur un Embraer RJ145 est une expérience inoubliable … mais en vrai non. Trop pas. ...

Aujourd’hui c’est la journée bonus, celle qu’on ne prévoit qu’au dernier moment. Si pour certains c’est l’occasion de ramener la tête en céramique peinte, nous tentons quant à nous de tourister jusqu’au dernier moment. Allez zou, tout le monde embarque de bon matin pour visiter Syracuse. Points touristes, visite de musée et tour de la ville obligatoire. Bon pour être honnête, il aurait bien fallu deux jours de plus pour revoir la ville et la région avec un peu plus de temps mais c’est pas grave, Syracuse c’était du bonus. C’est donc les bras littéralement chargés de pâte d’amande que nous repartons vers notre ranch pour une après-midi baignade et rebalade à cheval pour les non-allergiques. ...

Hier matin on est partis de Cefalu pour aller à Syracuse. On s’est arrêté pour manger au restaurant. Moi j’ai mangé des frites avec de la viande et des gnocchis à la sauce tomate et à la mozzarella. Ensuite on a repris la route et on est arrivé un peu plus tard que midi. Maman et Papa m’avaient fait une bonne surprise. La maison était dans un ranch et on a fait une petite balade à cheval. Je suis montée à cheval avec Papa. Notre cheval s’appelait Kenya. Le cheval de Maman s’appellait Stella. ...

Y’a pas, ça sent la fin du voyage là. D’ailleurs le plan consiste maintenant à se rapprocher de Catane pour s’assurer un départ sans trop de soucis ie jour J, aka après demain, aka Bastille Day, aka le 14 juillet - fondu au noir, plan sur la tour Eiffel, feu d’artifice … autant qui contraste avec ma totale absence d’envie de rentrer, mais alors rien, walouh nada keutchi #rienenlanguedessignes Bien heureux l’ange qui se laisse conduire par la Gerbille dans les méandres des routes provinciales de Sicile pour arriver par 39 degrés bien tapés dans un ranch. Ewé, si on aime finir sur une note joviale nos voyages (qu’on dit que c’est pour la mininou mais qu’on en profite aussi bien quand même), Covid oblige et situation générale de la qualité de la maintenance des éléments de traction métalliques en Italie, on troquera le parc d’attraction par quelques jours à dos de canasson. ...

Après le petit trek d’hier il était évident que Mininou démarrerait une action de lobbying digne d’être recensée à l’ONU pour qu’on opte aujourd’hui pour Culture plutôt que Nature. Un truc qui ressemblait un peu à ça : “Noonnn pas une ran-don-née de 10 kilomèèèètrreeeuuu”. Du coup fatalement, hop hop Kinder Bueno, le château surprise, CastelBuono - oui la vanne était un peu facile, mais avouez qu’avec un nom pareil j’avais limite une obligation contractuelle … ...

Hier maman, papa et moi on est parti pour une longue, longue randonnée où on a eu l’occasion de ramasser des fleurs très douces, un peu en forme de pompons. On a aussi trouvé des branches de bois et j’ai pu observer comment papa taillait les bâtons de randonnée. D’abord il choisissait un bon baton bien solide pour qu’on puisse s’appuyer dessus. Ensuite il cassait toutes les branches qui pouvaient se casser à la main. Puis il utilisait une pierre pour casser les branches qu’on ne pouvait pas casser à la main. On a marché sur les petits sentiers et sur des chemins avec des grosses grosses pierres ou des toutes petites. On a aussi vu plusieurs grosses grottes. Il y en avait une gigantesque, on a pu aller dedans. L’intérieur était couvert de toiles d’araignée. Il y avait vraiment des chemins magniiiiifiques ! ...