Ah ça ça contraste ! Pour constraster les cons en strates ça contraste sans contrat. Ca veut rien dire, mais c’est joli et c’est dans le thème. Allez on se détend et on reprend tranquillement.

Débarquer d’un des pays les plus accueillants, les plus écologiquement centré et les moins densément peuplés qu’on connait, directement dans une ville de 5 millions d’habitants, ça crèe un petit choc épidérmique. Ca va être difficile dans ce contexte d’avoir un avis objectif : Sydney est comme toutes les mégalopoles : diverse et pleine de biais. Alors, voyons ça d’une façon totalement subjective et biaisée :

  • Les gens : y’en a plein et c’est pas forcément agréable. Ca ne respire pas franchement la joie de vivre honnêtement ; comme souvent dans les grandes villes où ça bosse.
  • L’architecture : un bordel sans nom, le responsable du plan d’urbanisme a du démissionner en 1880 au moment où ils se sont dit qu’ils allaient construire le Sydney Town Hall directement sur le cimetierre du coin parce que tu comprends y’avait les commerces autour (oui oui j’ai écouté le point touriste de Mininou qui reprend fièrement le flambeau de la Gerbille #MaFilleMaFierté)
  • Circuler : on dirait que les piétons sont persona non grata. La ville fait la part belle aux voitures avec de grandes artères pleines d’automobilistes pressés. Très peu de véhicules électriques, très peu de vélos qui circulent d’ailleurs sur les trottoirs faute et mieux, et même les feux semblent dire aux piétons de se magner le fion déja qu’on est bien gentil de s’arreter pour eux …
  • Cuturellement : aie, l’histoire commence au 19e et on a beau avoir un peu partout des panneaux comme quoi les Australiens reconnaissent les cultures aborigènes … après le passage en Nouvelle Zélande ca ressemble quand même à du foutage de g… autant que les affiches Prada qui “soutiennent l’éducation pour la préservation des océans”. Ca ne s’invente pas tellement on atteint un paroxysme du greenwashing. Niveau culture moderne pour l’instant on n’a pas vu, on va encore creuser mais en promo on a Michael Jackson ou Dysney croisière … allez je suis sûr qu’il y a mieux.

Histoire de se forger une opinion, on continue nos déambulations à la recherche d’autres influences. Malheureusement à chaque quartier on s’enfonce un peu plus dans des schémas que nous connaissons trop bien : ci le quartier pour que les riches touristes dépensent dans des marques françaises, là china town, ci le quartier des affaires, là le port touristique (mais agréable). Une des photos de ce jour en est un témoignage : il s’agit de la ruelle avec les poubelles. non je ne suis pas pris d’une soudaine passion pour le tri approximatif. Comme, une nouvelle fois, j’ai bien écouté le point touriste de Mininou, il s’agit théoriquement d’une oeuvre de street art qui fait le lien entre la culture aborigène et la ville moderne. Enfin ça c’est sur le prospectus, parce qu’en vrai on y stocke les poubelles, ca sent la pisse et même l’enseigne du fond en a “MAR(R)E”.

Fin de matinée on essaiera de se changer d’opinion en passant au musée de l’Australie. Plein d’attentes, on n’y trouvera que déceptions. La muséographie est d’un autre âge, cadavres d’animaux (empaillés) y cotoient salles thématiques sans logique ni message. Là encore quand tu reviens du Té Papa, le contraste ne peut être que trop fort.

Déso Sydney, pour l’instant ça ne passe pas, mais le prend pas mal, c’est pas toi c’est moi … hein 😅