Jour 11, dernier jour en Nouvelle-Zélande pour ce troisième voyage familial qui se termine dans une GROSSE ville, Christchurch, 400000 habitants, 3ème plus grande ville du pays et qui se remet toujours de son traumatisme des tremblements de terre de 2010 et 2011. Bon, imaginez de laisser une page blanche aux habitants du 11ème arrondissement de Paris et de leur dire : “Allez-y, faites vous plaisir, reconstruisez la ville”. Forcément on commence par le plus important, les barbiers. Il y doit y avoir plus de barbus à Christchurch que dans tout le pays. Ensuite viennent les choses tout aussi importantes, un centre ville qui laisse la place à la voiture, des immeubles bien cool mêlant bureaux et commerces de proximité à la mode, des foodcourts bien trendy, des foodtrucks partout, des coffee shops de spécialité et des parcs. Bon tout ça c’est méga cool, ca donne envie, mais se pose un peu la question de “où que les gens ils vivent là-dedans ?”. Nous n’aurons pas la réponse. C’est donc dans un plaisir un peu coupable que nous passons cette matinée à comprendre la ville, et faire nos emplettes de souvenirs avec des kiwis (les oiseaux pas les fruits, hein…), des signes maoris, des punamous, des fougères, enfin bref tout ce qui nous fera penser à la NZ dans quelques mois ou années.

Alors vous voyez, quand on part pour l’aéroport, le moral est encore plus bas que dans les chaussettes. On a encore une fois passé un super moment dans un pays super facile à vivre, et qui correspond complètement à nos valeurs donc forcément le départ … c’est pas le meilleur moment, et 11 jours c’est TROP peu. J’étais encore à prendre des photos du survol des montagnes dans l’avion avant de passer au-dessus de la mer de Tasman (pas de jugement siouplé). Mais bon, de toutes façons on reviendra, on a déjà le plan pour le 4ème voyage 😉 🦎

3 heures 30 minutes plus tard

Changement d’ambiance, changement de climat, changement d’échelle… Sydney, Australie, un peu moins de 5 millions d’habitants. Premier contact, on perd le chill pour le buzz urbain. Mention spéciale également à la première sortie pour trouver un resto qui est sur le boulevard LGBTQ+ de la ville, le lendemain du mardi gras, ce qui semble être un énorme évènement de toute la ville pour cette communauté. Changement de rue pour éviter le “restaurant de raviolis chinois-boîte de nuit” à Mininou et on se sauve avec un vieil italien. Je ne saurais trop remercier la communauté italienne, tout comme les irlandais pour leurs restaurants et leurs pubs tout autour du monde qui nous ont sauvé tant de fois .

Après cette arrivée intéressante mais un peu curieuse, et profitant d’un décalage horaire en notre faveur, nous sommes debout sur le pont tôt le matin. Direction une journée de visite du centre ville de la mégalopole … en transports en commun ? Nan mais à pied ! La chasse au petit-dej pendant que les travailleurs viennent commander leur caféine est l’occasion pour Mininou de faire le plan de la journée. Carte à la main, nous traversons courageusement la ville bruyante jusqu’au pont et opéra iconiques. Nous ne sommes pas tous seuls à avoir cette idée. Le temps semblant se gâter un peu, et sur les conseils de Mininou, nous passerons notre après midi à visiter un zoo urbain très sympa, à rencontrer des animaux connus et très mignons d’Australie comme les kangourous, koala et wombat, moins mignons ou moins connus comme la Cassowary bien nommée “Princesse” (Le gros piaf bleu avec son caillou sur la tête dans la gallerie ci dessous).

Mininou est aux anges, elle a adoré cette journée. En ce qui me concerne, j’ai bobo aux petons et il est trop tôt pour juger cette grande ville mais une chose est sûre… il va falloir trouver une bonne bière pour finir cette journée.