Il y a 9 ans, je sautais pour la première fois en parachute à Wanaka, alors forcément de retour en Nouvelle Zélande et près d’un des plus beaux spots de saut, je ne resiste pas à me faire une nouvelle virée en chute libre à 200 km/h. Sur place, on downgrade le 16,500ft initialement réservé pour un 13,000ft : j’ai une fin de rhume et ça peut faire la différence. L’équipe est au top, tout est extrêment facile, les gens plein d’enthousiasme, les conditions idéales. Aucun stress, des fat boys pour patienter en rigolant, c’en est presque énervant tellement c’est simple : heureusement que je deviens plus Canadien que Parisien, sinon je serais en déficit de ralerie.
On m’avait prévenu que la seconde fois était mieux que la première [insérez ici n’importe quel jeu de mot douteux] : moins d’appréhension, plus de kiff et c’est tout à fait ça. Sans compter que n’en déplaise à Wanaka : OMG le paysage à Abel Tasman ! Les montagnes et les forêts résonnent face à l’océan. Le saut se passe tellement bien que l’instructeur me passe les commandes le temps de faire quelques 360 et de s’en mettre plein les mirettes. Décidemment si moi je plonge, c’est depuis le ciel.
Après cette matinée bien occupée, on se trouvera un petit spot pour déjeuner : on le pensait blindé et inaccessible jusqu’à ce qu’on se rappelle qu’on n’est pas à Paris XI ici m’sieur … c’est grand, en extérieur, sans prise de tête : des tables en bois sous parasols partout, des enfants joyeux qui côtoient bikers, randonneurs et familles en goguette. Et même qu’on y mange bien en plus …
Puisqu’il en faut pour tout le monde et que Mininou est plus étoile de mer que rando en forêt, direction la plage du Split Apple Rock. Pas trop d’imagination à avoir, il s’agit bien d’une plage avec un gros caillou fendu rappelant une pomme coupée en deux. Ni plus ni moins. Enfin ni moins … voilà quand même la plage genre paradis avec eau transparente - qui colle pas dixit la Gerbille - et sable fin qui colle pas non plus sauf aux fesses de Mininou.
Bref on est très tristes et très malheureux en Nouvelle Zélande. Vu qu’on n’arrive pas du tout à s’habituer il va falloir qu’on reste encore un peu, on n’a pas encore bien vu. La Gerbille est déjà en train de trouver toutes les excuses, bonnes ou mauvaises, pour s’assurer qu’on revienne. Perso, dès que j’en parle avec un local, je ne peux m’empêcher de lui demander s’il y a des plans pour venir y passer notre retraite… Qui sait, il est peut être temps que je me rencarde sur l’élevage de moutons … 🐑 🐑 🐑