Il est temps de quitter Wellington pour rejoindre le Nord de l’ile Sud, à bord d’un Cessna 208 Caravan direction Blenheim. Oui, on parle bien d’un petit coucou à hélices à douze places qui va relier les deux îles. Autant vous dire qu’avec la Gerbille, on était très tentés de faire des aller retour vers Wellington uniquement pour profiter de la ballade dans les airs. Pour beaucoup l’aviation ce sont de grands aéroports, beaucoup d’emmerdes et tout ce que t’en retiens c’est que t’as le fiac vissé dans un fauteuil inconfortable occupé à dompter le système de divertissement sans renverser la gamelle en plastoque de ton plateau repas. Alors quand pour une fois on peut revenir aux basiques de l’aéro, les yeux rivés sur le paysage, on en profite de fou.
Retour au sol, matériel roulant, location de voiture et direction Hope, une bourgade au Sud de Nelson. La Nouvelle Zélande ne démérite pas et chaque trajet est l’occasion d’en prendre plein les mirettes. On se fera un petit arrêt par Pelorus Bridge, la rivière où qui parait qu’ils ont tourné la cavalcade des nabots dans leurs tonneaux. Bon y’avait des nains, mais pas de tonneaux, une rivière mais pas d’elfes, bref un spot à se tremper les orteils et pas qu’un peu. Encore une fois, on en prend plein les noeils, que même la godasse du haut de son perchoir n’a pas besoin de zieudelfes pour se la mirer en 16:9.
Camp de base, la journée passe trop vite. Retour à Nelson pour le diner dans une taverne à rendre jaloux … la planète en fait. Les néo zélandais ont pris le meilleurs de tous : tapas asiatiques à partager servis quand c’est prêt, bière anglano-américaine verinailleceu et desserts à faire rougir des trois étoiles parisiens. Pourtant on n’est pas né du dernier troquet, on a en a enquillé des restos dans la capitale et des lieux de gloutonnerie de par le monde … mais ce soir gros coup de coeur dans ce resto pour un diner en extérieur sans chichi. La Gerbille en a été féciliciter le chef.
On a refait le monde et nos plans pour demain, mais ceci est une histoire qu’on écrira au nouveau jour. En attendant petit détour par le port pour le coucher de soleil, fractures de la rétine en cinémascope. Ce pays est fou. On est in love.