De toutes les destinations, il a fallu que ce soit la plus lointaine dont la Gerbille est tombée amoureuse. Et il aura fallu aussi que malgré ma tête de cochon lézard, je la suive dans son délire et kiffe totalement ce pays. Vous l’aurez compris, nous voila de retour en Nouvelle Zélande et cette première journée tient toutes ses promesses.
On va pas se mentir, c’est f*cking loin. Et c’est sans compter toutes les embuches (j’ai cherché longtemps un mot poli…) qu’on a accumulé avant d’enfin souffler une bière à la pogne. Faut dire qu’on a laché Montréal juste après la tempête du siècle, 76cm de neige au compteur, pas vu ça depuis 150 ans, les médias Francais en PLS. Allez … j’ai pas envie de faire trois paragraphes sur les impondérables, ces fameux envahisseurs qui ont pris du poids, alors je vous la fais version flash 24h chrono, inspiration grand bleu Jacques Mayol c’est parti !
La porte de la terrasse qui bloque, la voiture à charger derrière la montagne de neige à l’autre bout de la rue, arrêt au port de glisse, pas de place au parking : go 3e étage extérieur, ouverture coffre rafale de blizzard, t’es en slip - bah pourquoi t’avances pas la Gerbille ? - Trop monde au check in, retour machines, bourrage papier ! Six heures dans une machine à laver 777-300 au rabais, Mininou a mal au bide, cherche le sac à vomito, 2h de retard à Vancouver, erre dans l’aéroport moribond à 1h du mat, c’est parti pour 15h dans la boiboite, bébé qui hurle, la Gerbille a froid, Mininou a de la fièvre, en classe éco derrière les toilettes. Dors pas, respire … Arrivée à Auckland … vous que croyez que c’est fini ? Et bah non, UNO ! y’a pas le bagage de la Gerbille … on a raté le premier vol pour Wellington, déclaration, tourne en rond, bio sécurité, on a raté le deuxième vol, clearing, checking, on prendra le troisème coincé entre deux locaux XXL, rate presque l’atterissage, remise de gaz, même pas un touch and go … hotel, on souffle… la Gerbille n’a pas de culotte propre mais on a une bière dans la main et un burger frittes, ca va ben aller va…
Partis lundi à 15h, nous voila mercredi 18h. IPA, fade to black. Demain est un autre jour, et qui commence sous les meilleurs auspices … du shopping, bah ouais la Gerbille aimerait bien une culotte propre et va proprement probablement me tuer du regard en lisant ces lignes, - coeur avec les doigts mon amour.
Jeudi déja je l’ai déja dit. Wellington a changé en restant la même depuis notre dernière virée. Elle s’est modernisée, rénovée, mais a gardé son âme. Shopping donc, pas difficile de trouver notre bonheur ; cela occupera notre première partie de matinée avant d’entamer un pélerinage au Té Papa. Comme Wellington, on y retrouvera un sentiment de déja vu qu’on a envie de revoir. Quelques touches modernisées ici ou là, mais les fondamentaux sont tellement bien ancrés qu’eux sont toujours présents : bienveillance, tolérance, mixité, conscience écologique, autant dire qu’on est en phase et que ça nous soulage du casimir on fire qui veut écraser la planète pour soulager sa mégalomanie.
La journée tiendra ses promesses et n’ira qu’en s’améliorant. La mininou fait un peu la tronche mais on va dire que c’est le rhume qui parle à sa place. Petit tour chez le coiffeur pour la pitchoune because why not, le bagage de la Gerbille a fait le tour de la planète et arrive à bon port décoré comme dans un dessin animé, petit fish & chips sur le port, les sourires reviennent, une bien belle journée que voila. On vous a dit qu’on aimait beauuuuuucoup Wellington ? Ka kite anō !