Il nous aura fallu deux voitures, trois avions, un train et un bus pour arriver jusqu’à Penang en Malaisie. Bon ok, bus et train confondus y’en avait pour 1/4h, mais c’est quand même au bout de 24h de voyage qu’on arrive, épuisés dans un logement Malaisian Style (mon correcteur orthographique dit “Malsain” … j’hésite :x) croisement entre une version idéalisée du style colonial - l’esclavage en moins - et une cabane de bric et de brocs dans une autre cabane de brac et de brocs sans briques mais en bois.

Rien de mieux pour se mettre dans une ambiance de vacances … tiens j’ai laissé mon téléphone en mode avion - oups. Pas ma faute, fait tellement chaud que j’arrive pas à l’enlever : ca glisse sur l’écran … #cessawé.

Plus sérieusement, le décalage horaire et la fatigue du voyage placent nos attentes pour ce premier jour à un niveau bas, voire très bas, un peu entre la cote de popularité de Macron et le nombre d’étoile hair-advisor de la coupe de cheveux de Trump. Sac à dos au minimum, la matinée sera consacrée à une exploration, lente, très lente … non encore plus lente, voila … de la ville de Pénang réputée pour son street art. Enfin pour le moment on tente surtout de ne pas cramer ni de laisser trop longtemps notre progéniture sous le barbecue. Si la météo nous a prévu un constant 33° toute la semaine, c’est un bon 43° ressenti qui impose la pause (attention … non pas de jeu de mot la quand même, c’est pas TF1…) toutes les 10mn ou 300m - j’avais dit lent hein.

Ce ne sera qu’à la tombée du jour que nous ressortirons, tel le loup dans la nuit … enfin le loup, faut l’imaginer par 41° le loup, il tire un peu la langue le chasseur des alpages, il va y aller molo sur la course à pied et se trouver un resto pépère. C’est d’ailleurs dans un de ces hauts lieux de la culture culinaire sans allitération ni banquette lit que la demie portion nous rejouera un remake version expresso de la belle au bois dormant - #lenezdanslesfrites. Possib’ qu’on ait un peu présagé de ses forces, ouep, ben possib’ ça…

Allez, une glace et dodo, on fera mieux demain. Ou pas.