Ici on voyage en famille, et on partage ces expériences avec nos proches. Ni recherche de buzz, d’influence ou de hype, juste l’envie de tenir un carnet de bord pendant quelques unes de nos aventures et de le partager.
– 🐹 La Gerbille, 🦎 Ange et 🐣 Mininou.
Jour 14, dernière ballade dans Sydney Et nous y voici enfin ou déjà, le dernier post du voyage. Il est de grande tradition -au moins sur les 3 derniers grands voyages- que je donne le clap de fin. Avant de pleurer, un petit retour sur notre dernière journée à Sydney. On aura bien hésité pour cette journée entre le parc d’attractions.. qui est fermé le mercredi 😐, la plage de surf 🦈… après un bon voyage en bus, ou les derniers recoins non explorés de la ville. A l’unanimité c’est parti pour la 3ème proposition. ...
Ah ça ça contraste ! Pour constraster les cons en strates ça contraste sans contrat. Ca veut rien dire, mais c’est joli et c’est dans le thème. Allez on se détend et on reprend tranquillement. Débarquer d’un des pays les plus accueillants, les plus écologiquement centré et les moins densément peuplés qu’on connait, directement dans une ville de 5 millions d’habitants, ça crèe un petit choc épidérmique. Ca va être difficile dans ce contexte d’avoir un avis objectif : Sydney est comme toutes les mégalopoles : diverse et pleine de biais. Alors, voyons ça d’une façon totalement subjective et biaisée : ...
Jour 11, dernier jour en Nouvelle-Zélande pour ce troisième voyage familial qui se termine dans une GROSSE ville, Christchurch, 400000 habitants, 3ème plus grande ville du pays et qui se remet toujours de son traumatisme des tremblements de terre de 2010 et 2011. Bon, imaginez de laisser une page blanche aux habitants du 11ème arrondissement de Paris et de leur dire : “Allez-y, faites vous plaisir, reconstruisez la ville”. Forcément on commence par le plus important, les barbiers. Il y doit y avoir plus de barbus à Christchurch que dans tout le pays. Ensuite viennent les choses tout aussi importantes, un centre ville qui laisse la place à la voiture, des immeubles bien cool mêlant bureaux et commerces de proximité à la mode, des foodcourts bien trendy, des foodtrucks partout, des coffee shops de spécialité et des parcs. Bon tout ça c’est méga cool, ca donne envie, mais se pose un peu la question de “où que les gens ils vivent là-dedans ?”. Nous n’aurons pas la réponse. C’est donc dans un plaisir un peu coupable que nous passons cette matinée à comprendre la ville, et faire nos emplettes de souvenirs avec des kiwis (les oiseaux pas les fruits, hein…), des signes maoris, des punamous, des fougères, enfin bref tout ce qui nous fera penser à la NZ dans quelques mois ou années. ...
Hey hey hey, tu sais dans les films ou les romans d’aventure quand les héros se retrouvent au pied d’une montagne et qu’il faut passer par un col au nom mystique pour accéder à l’eldarado du coin ? Hein hein ? Bah Arthur pass … c’est un peu comme ça en vrai. Décollage de notre superbe maison d’hôte au milieu des fougères de la côte ouest, direction l’est de l’ile avec pour cible Christchurch. Pour ça il nous faut traverser l’ile de bout en bout, par Arthur Pass, spot au combien célèbre pour ses randonnées. Heureusement qu’on a retrouvé le sac à superlatif que j’avais paumé hier parce que mazette que c’est beau. Départ sous les nuages coincés au sommet des montagnes, limite t’entends les nains te chantonner l’air des Misty Mountains. ...
Hier on a tapé sur la Gerbille organisatrice - tap! tap! - pour qu’elle se détende un peu et qu’on profite des vacances. Bon on a peut être tapé un peu fort, parce que le programme d’aujourd’hui c’est un grand RIEN, qui pourrait faire écho à nos articles les plus denses. Du plus profond de notre grand rien, on ira tout de même explorer les abords d’Hokitika et notamment le lac Mahinapua à 15mn de là. Après le lac Kaniere d’hier on ne s’attendait pas à grand chose et s’il était effectivement plus petit, ça n’en reste pas moins un autre spot de rêve. Pas toujours facile d’écrire le blog dans ces conditions, on a troué le sac à superlatif ; et même nous, ça finit par nous saouler d’enchainer les wahou et les “explosions de mirettes”. ...
Aujourd’hui, on va voir des lacs et des rivières ; donc on commence par Hokitika gorge qui n’est pas à Hokitika mais trente minutes de voiture plus loin. On savait en venant que c’était plus touristique que ce qu’on à l’habitude mais bon comme j’ai eu le malheur et le plaisir d’avoir annoncé que ce que je voulais faire ici c’est des ponts suspendus alors notre gentille gerbille a dit : “soit nos ferons des ponts suspendus”. À partir de là je pensais que c’était réglé avec le Buller Gorge mais non elle en a trouvé un autre. Donc franchement pourquoi pas si ça fait plaisir à Mininou ! Eh bah oui, même si le comportement des gens est franchement discutable le bleu turquoise de la rivière compense. Bien joué Gerbille ! ...
Ce matin je lisais sur un prospectus touristique un truc du genre “des fois tu vois un site avec des bêtes de photos, et tu te dis qu’en vrai ça peut pas être comme ça ; mais en Nouvelle Zélande si si c’est vrai, juré, alors viens tu verras on est bien”. Bon, c’était peut être pas dit ainsi, mais en substance c’était bien ça. Et bah, c’est vrai. Certes on a un parti pris, qui vient de je ne sais où d’ailleurs, mais il est indéniable qu’on porte un certain amour à la Nouvelle Zélande. Certes on n’est venu qu’à la belle saison. Mais didiou, ce pays n’arrête pas d’envoyer de la carte postale à base de grands espaces, de montagnes lointaines verdoyantes et d’eau turquoise. Si au moins les kiwis étaient d’odieux personnages ! Mais non, ils ont en plus le bon goût d’être aimables, accueillants et très faciles d’accès ; même sur la route ils adoptent une conduite zen ! ...
Aujourd’hui on va voir les pancake rocks qui sont en fait des rochers géants dans la mer qui se sont formés quand des couches de différents sédiments se sont empilées au fil des années et il y a un petit chemin dans une réserve qui nous montre ça et un bout de forêt. Alors on a décidé de faire de la route, un petit sentier, ça et on mange. La première balade, on va dans la forêt et on va un peu voir la mer où il y a des vagues très impressionnantes. Ensuite la deuxième balade on voit plein de rochers, d’algues, de rivières et d’autre truc à base d’eau. Il y a aussi plein de panneaux mais je n’ai pas le temps de tous les lire ! Donc qu’est-ce que je fais ? Je les prends en panneaux bien sûr ! J’ai pris en panneaux toutes les photos ! Ah non je me suis trompée, j’ai pris en photo les panneaux et pas l’inverse ! ...
Un article pour deux jours, certains diraient qu’on essaye d’arnarquer, d’autres se diront que ca y est on a plus rien à dire mais la réalité est toute différente. Nous avons fait pas mal de route et hier soir, nous nous sommes dit qu’on avait peut-être pas suffisamment pour faire un article complet. Donc tadam, un article aujourd’hui pour deux jours. Jour 6, nous sommes partis de Nelson l’ensoleillée pour se diriger au Sud (oui plus au Sud) et rejoindre la côte la moins visitée de la Nouvelle-Zélande, la côte Ouest de l’île Sud. En bonne Française, je qualifierais la région de Nelson et d’Abel Tasman de “Méditerranéenne” mais avec présence de végétaux feuillus divers et variés, pour passer au Sud aux forêts de sapins sur flancs de montagnes, puis, sur la côte Ouest sur une végétation tropicale/bretonne. Je souhaite noter le baptême officiel dans la famille de la Palm-ougère, pour sa ressemblance à un Palmier mais fait à base de fougères (je me permets tout de suite d’indiquer qu’il n’y a aucun lien avec des gougères et qu’il ne s’agit pas d’un palmier à petits choux). Comment cela, ce n’est pas un cours de biologie… OK OK revenons au sujet alors. ...
Aujourd’hui on se fait la grosse route qui nous sépare de la prochaine maison. Petite explication : la on était à Nelson et puis maintenant on va descendre vers une maison qui est quelque part entre deux villes ; Greymouth et Hokitika. Alors on part avant le petit déjeuner qu’on passe à un joli café avec balançoire (mouillée) ensuite on commence les 4 heures de route. Mais bon on ne va pas tenter l’impossible et faire les 4 heures non stop sans s’ennuyer donc notre gerbille organisationnelle a décidé de nous refaire un ze truc qui tue mais que personne s’arrête pour le voir. ...